Temps des Fêtes rime souvent avec casse-tête : quoi offrir ? Voici quelques idées cadeaux pour votre traductrice préférée, toutes (sauf une) à prix très abordables ! Certaines de ces idées seront également bien reçues par tous les pigistes, travailleurs autonomes, entrepreneurs et consultants dans votre vie. Nous vous en remercierons !
Un préavis de mandats à venir
Vous savez que vous aurez besoin d’un soutien en traduction, en révision ou en rédaction dans un des projets qui se pointent à votre horizon ? Partagez l’échéancier général avec votre traductrice. Évitez la catastrophe du manque de disponibilité de dernière minute et la panique du jonglage d’horaire.
Du temps pour faire son travail
Dès l’élaboration de l’échéancier de projet, prévoyez une plage de temps pour les travaux de traduction. Assurez-vous aussi de la respecter ; ne vous permettez pas d’empiéter allègrement sur ces « jours tampons » si le projet glisse dans le temps.
Des titres de courriels clairs
Imaginez une boîte de courriels où chaque courriel s’intitule « Traduction », « Demande de traduction », « À traduire SVP », « Nouvelle demande » et ainsi de suite. Avec la grande évolution des fonctions de recherche des systèmes d’exploitation, celle idée-cadeau peut paraître comme un caprice. Mais détrompez-vous ! Ajouter le type de document et son sujet donne non seulement un meilleur aperçu dès le premier coup d’œil, cela permet de repérer lorsque le fichier en pièce jointe n’est pas le bon. (Oui, oui, ça arrive !)
Du contexte
La traductrice est gardienne de votre message auprès de votre auditoire cible. Savoir à qui s’adresse le texte, quel besoin il cherche à combler et par quel moyen il sera diffusé guide la traductrice dans ses choix et lui permet de proposer des suggestions d’amélioration au besoin.
Des documents de référence
Le cadeau le plus chéri de tous, particulièrement de la part de nouveaux clients ! La traductrice se bâtit des banques de termes au fur et à mesure qu’elle traite vos documents, mais rien ne vous empêche d’y contribuer. Des points bonis si les documents existent déjà en français comme en anglais : dans ce cas, offrez le duo !
De la transparence
Quelqu’un dans votre bureau a pensé qu’il serait moins coûteux de faire faire une première traduction copiée-collée de Google Translate par le stagiaire avant de la confier en mandat de « révision » ? Erreur. La traductrice aura flairé le stratagème et vous offrira en retour un tarif pour un mandat de postédition (le terme officiel pour décrire le gossage de mauvaises traductions faites par une machine 😉), qui bien souvent, se rapproche énormément du tarif… de traduction.
Des échéanciers clairs
Lorsqu’on me confie une infolettre datée pour le premier lundi du mois, avec des photos et descriptifs qui restent à compléter, je comprends bien que mon échéance est de quelques jours en amont. Mais souvent, ce n’est pas aussi clair et net. Évitez de dire « j’en ai besoin pour le 10 », quand, en fait, c’est la date de votre présentation et vous voulez vous pratiquer tout le weekend précédent, question de vous calmer les nerfs. Même un flou « vers la fin de la semaine » vaut mieux qu’un suivi impatient deux jours plus tard sur un mandat supposément « pas pressant » dont l’échéance n’avait pas été précisée.
Du feedback sur son travail
Vous avez des questions sur le travail ? Des préférences sur le choix de termes qui n’avaient pas été exprimées au point numéro 5 ? Vous aimeriez recevoir un fichier en mode de suivi des modifications ? Vous avez tout simplement adoré le résultat ? Faites-vous entendre ! C’est encore plus important si vous apportez des modifications après la remise de la traduction. La boucle de rétroaction vous assurera que vous n’insérez pas d’erreurs par inadvertance et que vos préférences sont bien notées pour le prochain mandat.
La fin de l’histoire
Très (trop) souvent, notre document traduit repart dans le néant et on n’en entend plus jamais parler. Pourtant, ces textes servent à convaincre des clients, informer des dirigeants, mobiliser des employés, sonder l’opinion publique, former des collègues ou convaincre des recruteurs. Ils peuvent changer des vies ! Partagez vos succès (et pourquoi pas, vos échecs) avec les partenaires qui y ont contribué ; ils seront ainsi mieux placés pour vous appuyer les prochaines fois. Je dois aussi me confesser : je suis une de vos cheerleaders les plus dévouées. J’adore entendre parler de vos réussites !
Le paiement dans les délais convenus
Celle-ci n’est pas gratuite. Ni comique. Mais le respect du travail bien fait, dans les délais, mérite la rémunération promise dans les délais. Cela semble une évidence même, mais parfois…
De l’interaction sur les médias sociaux = de la visibilité
Les algorithmes des médias sociaux rendent la tâche de plus en plus difficile aux petits entrepreneurs sans grand budget publicitaire. Vous aimez le travail de votre traductrice ? Offrez-lui une mention dans le pied de page de votre site web (à côté des concepteurs et de l’hébergeur du site), un j’aime sur sa page Facebook, une recommandation LinkedIn, un « retweet », un lien vers un billet de son blogue… Quelques petits clics qui font chaud au cœur !
Des références clients
On m’a déjà traité d’arme secrète… j’aime bien l’analogie, sauf que je tiens à être partagée ! La traduction est un métier complexe, mais si simple en apparence que plusieurs s’y improvisent. La confiance est donc capitale, et une référence d’une personne de confiance en dit très long. Le bouche-à-oreille est sans contredit la meilleure façon d’obtenir de nouveaux clients. Parlez-en en bien… SVP !
Et pour ceux qui diront que c’est égoïste de ma part en tant que fournisseur de services de demander des cadeaux de la part de mes clients, soyez sans crainte : dans mon prochain billet, je vous offrirai des cadeaux à mon tour (non mais, c’est quoi cette idée de vouloir savoir ce qu’on va recevoir avant Noël ? Patience !)
Sur ce, je vous souhaite un merveilleux temps des Fêtes !